• La Jonquière (La Jonquera en catalan,

     

    La Junquera en espagnol) est une localité d'Espagne située en région de Catalogne et province de Gérone, de la comarque d'Alt Empordà.

     

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     Géographie 

     

    Elle doit son dynamisme au commerce frontalier à bas prix, ce depuis les années 1950.

    Il s'agit aussi d'une étape principale pour les conducteurs routiers par le nombre d'infrastructures érigées à leur intention (stations-services et restaurants routiers, mais aussi maisons closes). Sa situation privilégiée sur l'axe Barcelone - Montpellier participe à ce dynamisme. La partie espagnole du village frontalier Le Perthus dépend administrativement de La Jonquière.

     

    Hameaux 

    Canadal : 9 habitants * Límits, els : 115 habitants, qui touche le Perthus. * Requesens : 0 habitant * Sant Julià : 4 habitants

     

    Histoire

    L'époque néolithique a laissé à La Jonquière des monuments mégalithiques : dolmens, menhirs, dans les zones de Mas Baleta, els Estanys, Canadal, Requesens et Sant Pere de Pla de l'Arca. À l'époque romaine, les deux voies romaines, la Voie Domitienne qui traversait les Pyrénées au Col du Perthus (Col de Panissars) et la Via Augusta se rejoignaient à La Jonquière.

    Au Moyen Âge, l'habitat apparait très dispersé, sans aucune concentration humaine (village ou ville). En 1453 une charte de peuplement est accordée à La Jonquière. À cette époque, La Jonquière était constituée par deux centres urbanisés et bien différenciés : la Força (enceinte fortifiée) et un quartier hors les murs, mais touchant le précédent. La Paix des Pyrénées, signée en 1659 par les monarchies espagnole et française, a marqué l'histoire locale de La Jonquière.

    Le transfert du Roussillon à la France et la fixation de la nouvelle frontière suivant la chaîne des Pyrénées ont fait de La Jonquière un village frontalier.

     

    Administration 

    Liste des Alcades Période Identité Parti Qualité 2003-2007 Jordi Cabezas i Llobet - -

     

     

    Monuments et lieux

    * Le Musée mémorial de l'exil, le MUME, qui documente la Retirada, la fuite des républicains espagnols vers la France en 1939.

    * Église Paroissiale de Santa Maria, achevée en 1791. La façade est le seul élément qu'ait conservé de l'ancien édifice construit au début du XVe siècle.

    * Château de Rocabertí. Ce château se trouve au sommet d'un piton granitique au nord de Santa Llúcia. On peut voir des restes du portail d'entrée, d'une tour triangulaire et ceux de la chapelle dédiée à Sant Romà.

    * Château de Requesens fut reconstruit à la fin du XIXe siècle par le comte de Peralada Tomàs de Rocabertí-Dameto (mort en 1898) et achevé par sa sœur Joana Aldelaida. il a été inauguré le 24 juin 1899.

    * Château de Canadal conserve des restes de fortification des XIVe et XVe siècles. Il faisait partie des biens des vicomtes de Rocabertí. Actuellement, il abrite un restaurant.

    * Ca n'Armet, grande maison de la Grand Rue.

    * Tours, une à l'est et l'autre à l'ouest.

    * Monuments mégalithiques : Dolmen Mas Baleta I, Dolmen Mas Baleta II, Dolmen Mas Baleta III, Dolmen dels Estanys I, Dolmen dels Estanys II, Dolmen dels Estanys III, Menhir dels Estanys I, Menhir dels Estanys II, Dolmen de Canadal, Dolmen del Coll del Madas II, Dolmen dels Mescalants, Dolmen el Pedreguer / Pla de l'arca,

    * La Via Augusta

     

     

    LA JONQUERA C'EST CA AUSSI

     

    Aujourd'hui avant le grand départ, nous avons été faire quelques courses à la JONQUERA, en Espagne Les prix étant très attractifs et moins chers qu'en France

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      Supermarché interlope , Alcools et carburants, blondes américaines et filles de l'Est : ici, tout s'achète, ou presque. La Jonquera, en Espagne, attire chaque jour des milliers de Français qui alimentent des trafics plus ou moins licites.

     

    + La Jonquera (Espagne) C'est ce qu'on appelle une rente de situation. Un emplacement en or, au pied des Pyrénées, dans une de ces failles que compte l'espace Schengen. A moins de 40 kilomètres de Perpignan, côté espagnol, La Jonquera, bourgade-supermarché de 3 200 habitants, a fait fortune en quelques années grâce au marché commun européen.

    Sur fond de trafic routier démesuré, de différentiels de taxes, et de stratégies à prix cassés de quelques entrepreneurs locaux visionnaires.

    «C'est sans doute l'endroit en Europe qui compte le plus de commerces par habitant. Une ville comme celle-ci n'existe nulle part ailleurs», explique Jordi Cabezas, le maire CIU (nationaliste catalan), qui résume le paradoxe de l'endroit : «La frontière n'existe plus, mais elle existe encore.» Dans les esprits, mais surtout dans les prix. Alcool et carburants, blondes américaines et filles de l'Est : ici, tout s'achète, ou presque. En grande quantité, et pour pas cher. Pour le reste, définitivement, rien à voir.

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    «Tout a été pensé en fonction du commerce, déplore Eduardo Vivas, curé de La Jonquera depuis quarante-six ans. Des magasins, des parkings, la productivité, et c'est tout. On n'a même pas pensé à planter des arbres pour donner de l'ombre, l'été...» «La vie est gouvernée par le commerce»

     

    Bienvenue à La Jonquera, ses allures de pueblo mexicain, ses effluves de gasoil, son urbanisme cauchemardesque, tout en longueur. Sur trois kilomètres se côtoient l'autoroute, un parking de 4 000 poids lourds, la nationale, les emplacements pour les autos. Et, surtout, les commerces. Plus de 300 boutiques, 46 bars-restaurants, 16 supermarchés et 14 stations-service. «Une horreur commerciale. Le triomphe de la marchandise et de la consommation», dit Christian, touriste et retraité, qui s'est tout de même offert une bouteille de Rivesaltes avant de remonter dans le car.

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    Dans son petit bureau face à l'église, le père Eduardo Vivas, qui officie aussi dans la paroisse du Perthus, côté français, dépeint «une paroisse difficile d'un point de vue religieux. Les services fonctionnent à toute heure, la vie est gouvernée par le commerce. Et le matérialisme a tout absorbé». A La Jonquera, on fait du chiffre, rien d'autre. Tous les jours passent 10 000 poids lourds, 3 000 font halte.

     

    Tous les cars de touristes de retour d'Espagne s'y arrêtent. «Impossible d'éviter un arrêt commercial ici, les touristes l'exigent», dit un guide, qui, par ailleurs, touche une commission de deux bouteilles d'alcool à chaque arrêt. L'essentiel de la clientèle vient en voiture depuis l'autre côté de la frontière, le Languedoc-Roussillon, voire au-delà. En été, on compte ici jusqu'à 25 000 Français par jour.

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    «En juillet-août, il y a huit kilomètres de bouchon sur la nationale, raconte un habitué. Trois heures d'attente, cul à cul, sous le cagnard.» Sur les parkings, neuf plaques d'immatriculation sur dix sont françaises. A l'entrée des magasins de sport, les deux produits d'appel sont le maillot du Barça, et celui des Bleus. Ironie de l'histoire : «Les habitants de La Jonquera ne font pas leurs courses ici, précise le maire, Jordi Cabezas. Dans les supermarchés, la majorité des produits sont destinés aux Français et aux camionneurs.»

     

    La ville fait un tabac chez les Français. Il y a peu, les cigarettes s'y vendaient encore en grande surface, et La Jonquera comptait les deux premiers débits de tabac de toute l'Espagne (1). La blonde de référence (la Marlboro) y vaut presque deux fois moins cher qu'en France, le litre d'essence, 20 centimes de moins. espagne 2008 330 Côté français, les commerçants enragent. «Depuis 2003, un quart des buralistes du département ont fermé. Presque tous les autres sont dans la zone rouge», peste Eric Paqueriaud, président des débitants de tabac des Pyrénées-Orientales.

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    L'affaire prendrait même des proportions inquiétantes : «Avant, les Français y allaient juste pour la cigarette et l'essence. Aujourd'hui, ils y vont pour tout. Tous les magasins du département ont vu leur chiffre d'affaires chuter.» Antonio Escudero, lui, est du bon côté. «Je suis un homme humble, je viens de rien. Mais, àquarante ans d'avance, je vois des choses que les autres ne voient pas. Un petit Jules Verne...» 

     

    Assis devant la maquette pharaonique de son projet immobilier ­ 22 hectares de commerces à l'entrée du village ­, le patron du groupe Escudero raconte. Comment il est arrivé à La Jonquera, il y a quarante ans, d'un village agricole de la Mancha, pour un travail de serveur : «A l'époque, il n'y avait rien. Deux hôtels, des petits magasins, la nationale. Ça a commencé à se développer avec l'autoroute, début 70.» Au poste-frontière, les agences de dédouanement essaiment. Mais avec l'entrée dans le marché commun, en 1993, elles sont 80 à fermer. En quelques semaines, le taux de chômage de la ville grimpe à 30 %. «Tout le monde avait peur du marché commun, et tous les commerçants ont fui, dit Antonio Escudero. Nous, on en a profité pour acheter des magasins et des terrains pas cher.» Aujourd'hui, son groupe de 400 salariés ­ trois supermarchés, deux magasins de spiritueux, trois restaurants «buffet libre» (1 500 couverts par jour), un hôtel et une station-service ­ règne sur La Jonquera.

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    Solidement assis sur la recette qui, ici, a fait des miracles : des marges modestes (3 à 5 %), mais des volumes délirants. «Le client peut acheter chez nous les yeux fermés : c'est le moins cher, jure-t-il. Dans le reste de l'Espagne, l'alcool vaut 30 % de plus.»  En regard du choix d'alcools qu'offrent les supermarchés locaux, les rayons sodas des grandes surfaces américaines sont des épiceries de quartier.

     

    Dans des rayons colossaux, on trouve le litre de J&B à 12,95 euros, la bouteille de Ricard made in Marseille à 11,20 euros. De l'absinthe, interdite en France, de la bière au cannabis, des magnums de cinq litres de scotch. Cartons de whisky et de pastis bien en main, les familles françaises défilent à la caisse. «Même les douaniers et les policiers français en uniforme qui travaillent à la frontière viennent faire leurs courses ici», glisse un salarié de supermarché.

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    Cinq maisons closes à travers la ville (3) «J'ai jamais acheté une bouteille de Ricard en France.» Venu de Perpignan, Eugène , 39 ans, vient «tous les quinze jours» : «Je prends ce qu'il me faut, trois bouteilles.» Sa femme vient aussi, parfois. Pour acheter de la viande. Lui arrive seul, ou avec un copain. «On fait un tour, on se balade.» Ses pas l'amènent souvent au Dallas, une des cinq maisons closes de la ville , ouverte de 17 heures à 3 heures du matin. Bar, musique, plus de cinquante filles en string, moins de 25 ans, qui donnent l'assaut dans un français parfait, avec une insistance très tactile. «C'est la première fois que tu viens ici ? T'es timide ?» «Tamara», qui vient de Colombie, dit être là depuis une semaine, et travailler aussi à Barcelone. «Pour envoyer de l'argent à la famille.» Très vite, le menu est affiché : 50 euros. «C'est négociable, tu peux l'avoir à 30 euros», assure Eugène, très emballé (2( : «C'est propre, ils te vendent les préservatifs, te louent les serviettes, les filles te nettoient. Ils devraient faire la même chose en France.»

     

    Telle n'est pourtant pas la tendance côté français, où «un tour de vis a été donné et quelques réseaux démantelés, explique un connaisseur de La Jonquera. Résultat, Bulgares et Roumaines ont passé la frontière». Le mois dernier, lors d'une descente au Dallas, la police espagnole y a compté 140 filles, dont 100 Roumaines et 30 sans-papiers. Et, parmi les 225 clients, 176 Français.

     

    (1)La vente en grande surface est aujourd'hui interdite.

    (2) Le prénom a été changé.

    (3) Elles sont autorisées en Espagne. 

     

    http://www.liberation.fr/cahier-special Revault d'Allonnes David

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    Seuils quantitatifs pour les boissons alcoolisées

     

    Le particulier peut cumuler ces différentes catégories d'achats : boissons spiritueuses (whisky, gin, vodka par exemple) : 10 litres, produits intermédiaires (vermouths, portos, madère par exemple) :

    20 litres, vins :

    90 litres dont 60 litres maximum de vins mousseux,

    bières : 110 litres.

     

    Le seuil s'entend par moyen de transport individuel ou par personne âgée de plus de 17 ans en cas d'utilisation d'un transport collectif (au delà de 9 voyageurs, chauffeur inclus).

    Sources : ministère.gouv * Il y a 3 ans

     

    CIGARETTES

    Tolérance 5 cartouches par véhicule ou 10 avec un DSA (document simplifié d'accompagnement) que l'on réclame à la douane au passage de la frontière cela vous permettra de circuler librement jusque chez vous. Par facilité passer par l'autoroute pour s'arrêter à la frontière avec le ticket de caisse pour les cigarettes ou tabac. La tolérance à 5 cartouches par personne de plus de 17 ans en transport en commun.

    ttp://a1378.g

      http://a1378.g.akamai.net/7/1378/8278/20061102192421/www.sephora.fr/assets/dyn/product/P2125/P2125_hero.jpg

    Pour info, j'ai acheté la poudre "Terracota de chez Guerlain chez Marionnaud pour 26 Euros, alors qu'en France elle est en vente à 39 Euros en moyenne

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  • D'autres portes et fontaines en Espagne



                                Séville les magnifiques jardins de l'Alcazar

             
                Fontaines

                                         



         
                                    patio et fontaine



                    

                               



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  • Au dela des polémiques autour de la corrida (je ne rentrerai pas dedans dans cet article)
    la corrida n'en demeure pas moins une distraction très populaire dans la culture espagnole et  dans de nombreuses villes d'Espagne (Saragosse, Valence, Alicante, Murcie, etc...).

    La tauromachie tient une place prépondérante dans la culture et le calendrier des fetes au sud de l'Espagne.

    C'est là que se trouvent les plus importantes Plazas de toros, au premier rang desquelles celle de Séville, qui accueille après Madrid les corridas les plus courrues du pays.
    Les arènes de "Ronda" sont peut etre les plus anciennes d'Espagne, tout du moins les plus belles et les plus mythiques.

    Dans la plaine du Guadalquivir, autour de Séville, de Cadix et d'Huelva, les élevages de taureaux (ganaderias) constituent un élément identitaire fort de l'Ouest andalou.

    DEUX TYPES DE CORRIDAS :

    On distingue deux types de corridas, meme si leur structure fondamentale reste identique.

    Les tradionnelles "Corridas de toros" se déroulent à pied, tandis que, lors des "Corridas de rejon", la matador combat à cheval. Les "Novilladas" opposent quant à elles de jeunes taureaux aux aspirants matadors.

    "Toreros et toréadors"

    Le mot "Toréador" est une invention de Bizet dans son opéra "Carmen" : il n'est en réalité que la contraction de "torero" et de "matador". Tous les hommes qui descendent à pied dans l'arène, vetu d'un habit de lumière, sont des toreros, mais seul le matador a le droit de tuer.

    L'heure de la corrida :

    La corrida commence en général à 19 Heures.
    Dans l'arène, les places sont réparties par catégorie, suivant leur degré d'exposition au soleil. Les places "sombra" (à l'ombre) sont les plus chères, suivies des "sol y sombra" puis des "sol".


    LE DEROULEMENT DE LA CORRIDA :


    Une corrida dure environ deux heures, au cours desquelles six taureaux, toréés par trois matadors, sont mis à mort.
    Les différentes phases : le paséo, La suerte de varas, la suerte de banderillas, la suerte de muerte
    Les récompenses :
    Si le public est satisfait, il demandera au président la récompense d'une "oreille": celui-ci ne peut la lui refuser. En revanche, l'attribution de la "seconde oreille" et de la "queue" ne dépend que du jugement du président.

    Le matador récompensé accomplit un tour d'honneur et, à la fin de la corrida; ceux qui ont recu un trophée sortent en triomphe par la porte d'honneur.

    Il peut arriver, en de rares et historiques occasions, que le matador, ébloui par la bravoure d'un taureau exceptionnel, demande sa "grace". Le taureau est alors acclamé par la foule, avant d'etre libéré.

    Après on en pense ce que l'on veut...Mais je voulais donner un apercu de ce qui reste une très forte tradition populaire en Espagne


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