Cette légende raconte que la ville de Barcelos était alarmé par un crime pratiqué dans ces terres qui étaient le premier
comté du Portugal. Qui pouvait être le criminel ? Un pélerin est devenu suspect. Les juges sans aucune preuve l'ont fait arrêté , l'ont jugé et l'ont condamné la potence. En vain le pélerin jurait
son innocence, mais personne voulait l'entendre. Voyant qu'il n'était pas entendu, le pélerin a demandé une dernière grâce : emmenez-moi auprès de ceux qui m'ont condamné . Ce qui lui fut accordé .
Il est arrivé auprès de ces juges précisément au moment où ils se preparaient à manger un bon coq roti. L'homme s'est encore proclamé innocent, devant les rires moqueurs et l'incrédulité des juges,
ils leurs lance ceci : "Il est aussi sur que je suis innocent comme il est sur que ce coq chantera trois fois au moment ou je serais pendu". Rien n'y fit. Le pauvre homme fut à nouveau emmené en
prison et de là à la potence.
Au banquet personne n'eut le courage de manger le coq.
Quel ne fut pas l'étonnement des convives quand, au moment où l'homme allait monter à la potence, le coq se leva et chanta trois fois. Coq de barcelos Les juges ont couru à la potence et ont
trouvé le pauvre homme avec la corde au cou. Immédiatement il a été libéré et renvoyé en paix. Quelques années après, ce pélerin est revenu à Barcelos et a fait ériger un monument aux louanges de
la Vierge et de saint Thiago. Après cela le Portugal adopta le coq de barcelos comme emblème national .