• Le phare de Beauduc

    . Phare de Beauduc Position 43°21′52″N 004°35′05″E / 43.36444, 4.58472 Localisation Arles, Bouches-du-Rhône,France

     

    Construction 1902/03 Élévation 27,8 m Portée 17 milles nautiques ( 31,5 km) Feux 2 éclats rouges / 10 s Lanterne halogène 180 W

    Automatisation oui, Gardienné non Visiteurs (photo Wikipedia)

     

    Le phare de Beauduc, au sud-est de la Camargue est isolé entre les étangs et la mer, sur la pointe de Beauduc. Il protège les navires contre les bancs de vase et de sable du Grand Rhône. L'accès au phare n'est pas facile ; perdu au cœur de la Camargue sauvage, il se fait par les digues à la mer.

     

     Historique [

     En 1865 un amer en charpente bois est construit. A la suite du naufrage du vapeur marseillais Pergame, le 1er janvier 1898, un projet de construction d'un phare est diligenté pour améliorer la signalisation des côtes camarguaises afin d'éviter la confusion entre le phare de Faraman plus à l'est, et le phare de Planier en rade de Marseille.

     Sur décision ministérielle les plans de l'ingénieur Combarnous, élaborés en 1900, sont approuvés et la construction est terminée dès 1902. Le phare est mis en service en 1903 avec un feu à vapeur de pétrole.

     En Novembre 1953, un signal sonore à air comprimé (corne de brume)est installé en haut du phare constitué de trois pavillons ,pour signaler la pointe du Sablon lorsque la visibilité est réduite,ce signal est abandonné en 1980.

     En 1975, un aérogénérateur est mis en service pour son énergie principale ; l'alimentation de secours est fournie par un générateur solaire photovoltaïque.

     

     Phare actuel

     Le phare de Beauduc est resté dans son aspect architectural premier. C'est une tour isolée, légèrement conique élargie à la partie inférieure en maçonnerie de pierres apparentes sur soubassement de pierre de taille. Les logements de gardiennage placés à l'arrière sont composés de 7 chambres, d'une écurie, de deux magasins, de deux cuisines et d'un grand vestibule qui sépare les deux appartements(description avant guerre pour deux familles).

     

    L'habitation de 20,50 m de long 6,60 m de large est surélevée de 1,60 m au-dessus du sol pour être à plus de 3 m au-dessus du niveau de la mer ce qui la protège de la houle qui rentre dans les terres lors des tempêtes. Depuis juillet 2001, il est automatisé ; il ne se visite pas.

     Depuis 2004, son alimentation provient de capteurs solaires installés en haut de la tour.

     La maison de gardien est barricadée et bien que le toit ait été refait, en 2007 elle était dégradée.

     

     

     Légendes

     Les phares sont des lieux propices au développement de l'imaginaire collectif.

     Celui de Beauduc, tout particulièrement isolé, n'échappe pas à la règle. Les gardiens de phares successifs ont rapporté plusieurs phénomènes inexpliqués.

     En 1953, alors qu'il est gardien depuis à peine un an, François Ghirardi dit avoir été réveillé en pleine nuit par les appels au secours d'un homme. Pensant à un naufragé, il se précipite hors de sa maison de gardien et témoigne formellement de la présence d'une silhouette qui appelle à l'aide au sommet du phare. Il trouvera la porte fermée a clé et le phare désert sans aucune trace de visiteur.

     Dans ses mémoires, il relate d'autres phénomènes inexpliqués, notamment des phénomènes de poltergeist qui se seraient intensifiés avec les années.

     Récemment, plusieurs personnes (touristes ou autochtones) ont rapporté une activité dans la maison de gardien pourtant murée et laissée à l'abandon. On y entendrait des bruits de pas et des chuchotements dans un dialecte étranger ; des bruits similaires à ceux émis par des pierres qui roulent au sol sont fréquemment rapportés, mais ceux-ci doivent être pris avec précautions étant donné qu'ils peuvent être simplement liés à des rongeurs.

     Plus étrange, ce témoignage de 2007 faisant objet d'une trace écrite à la gendarmerie : 8 campeurs belges et italiens déclarent avoir entendu hurler la corne de brume lors d'un épais brouillard en 2007.

     Le phare n'étant alors plus gardé et sans corne de brume depuis plus de 25 ans.

     


  • Commentaires

    1
    Rem
    Vendredi 2 Juillet 2010 à 18:55

    Encore un beau reportage.....j'attends la suite KENAVO

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    2
    Samedi 3 Juillet 2010 à 16:56

    Un phare à approcher en plein jour, pour ne pas mourir de trouille

    Bye

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