• Encore une des boissons préférées des grecs qu'ils consomment à tous les moments de la journée aux terrasses des cafés avec un grand verre d'eau

                    

    Le café frappé (en grec καφές φραπέ) est préparé avec du café instantané et se boit frais avec une paille et des glaçons.

    Il est très populaire en Grèce, à Chypre et en Macédoine, notamment durant l'été.

    Ce café est devenu emblématique du café grec après la seconde guerre mondiale.

     

    Étymologie

    Le mot « frappé » est emprunté au français, et l'expression « café frappé » est d'origine française, probablement dans les dernières années du XIXe siècle.

    C'est alors un granité au café, puis en 1932 une forme de café glacé.

     

    Historique

    Bien qu'en France le café frappé soit nettement plus ancien, et qu'on en retrouve des recettes dès 1897 et 1932,

    la variante grecque qui utilise du café instantané fut mise au point en 1957 par International Trade Fair in Thessaloniki.

    La création du café frappé est le fruit d'un hasard.

    Pendant l'exposition internationale à Thessalonique en 1957, le représentant de la société suisse Nestlé en Grèce, Yannis Dritsas, présentait un nouveau produit pour les enfants, une boisson instantanée au chocolat préparée en la mélangeant avec du lait et en la frappant dans un shaker.

    La légende raconte qu'un autre employé de la compagnie, Dimitrios Vakondios avait l'habitude de boire du Nescafé, le café instantané de Nestlé. Pendant une pause qu'il fit durant l'exposition, il ne trouva pas d'eau chaude pour préparer son café instantané, et utilisa son shaker pour préparer un café avec de l'eau froide. Il a mis le café, le sucre et l'eau, il les a frappés et a créé le premier café frappé.

    La marque a depuis été déposée par Nestlé.

    Le produit a été lancé par Nestlé et il a eu du succès dans toute la Grèce.

    On le consomme surtout pendant l'été.

     

    Préparation

    Le café peut être préparé par un mélange de deux cuillères à café de café, du sucre et un peu d'eau qui sont mélangés dans un récipient contenant de la glace. On y ajoute de l'eau froide, des glaçons et éventuellement du lait. Le tout est servi dans un verre avec une paille.

     

    Références ↑

    « frapper :

    refroidir un liquide en le plaçant dans de la glace pilée »

    article wikipedia

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  • Elle est la base de vos vacances en Grèce, tès peu chère de 3 à 5 Euros, très copieuse, une assiete suffit en général pour deux

          

    Salade grecque

      La salade grecque en grec moderne : Χωριάτικη σαλάτα : choriatiki salata est une composante de la cuisine grecque : elle est présente à pratiquement chaque repas.

    Il s'agit, non pas d'un légume (la salade), mais d'une "salade composée" spécifique à la Grèce, qui se caractérise par sa simplicité. Les recettes sont multiples

    la "salade grecque" Mondialement connue sous le nom de salade grecque, ce n'est qu'une des nombreuses salades grecques.

    À la base, elle est composée de : tomates, concombre (nature), huile d'olive, origan et sel. Elle est éventuellement enrichie avec de la feta, des olives, de l'oignon, du poivron vert et parfois, des câpres, du vinaigre et du persil pour la décoration. Au restaurant, elle est appelée simplement "rustique" (Χωριάτικη) et peut être commandée sans fromage ou avec la feta séparément.

    Préparation :

    la tomate n'est pas coupée en tranches mais en quartiers symétriques. La peau du concombre peut être enlevée ou laissée, ou partiellement détachée en lanières pour la décoration. Ensuite, le concombre, l'oignon et le poivron sont coupés en fines tranches. Enfin, la feta et les olives (généralement de couleur noire), l'huile, le sel et l'origan sont ajoutés.

     

    À Chypre, elle contient du blé concassé (boulghour), des petits oignons et du jus de citron.

     

    LA FETA

    La feta ou féta (en grec φέτα) est un fromage caillé en saumure en Grèce. Le nom de ce fromage est un emprunt à l’italien fetta (« tranche ») qui daterait du XVIIe siècle.

    L’appellation feta associée au fromage est attestée au XIXe siècle. Elle caractérise un fromage produit selon des techniques précises. Ce type de fromage est traditionnellement produit à partir de lait de chèvre ou de brebis. Au cours du XXe siècle, une production de fromages similaires s’est développée ailleurs en Europe puis dans le monde.

    Dans l’Union européenne, le nom « feta » fait l’objet d’une appellation d’origine protégée et d’une indication d’origine protégée depuis le 14 octobre 20021. La feta est, avec la tomate, le concombre, les oignons et l'huile d'olive, un des ingrédients de la salade grecque (Horiatiki). On la retrouve également dans de nombreux autres plats traditionnels grecs.

     

    Histoire

    Les fromages blancs en saumure, dont la feta est l’une des variétés, existent probablement depuis des millénaires. Ils sont traditionnellement produits, des Balkans aux confins de la Turquie actuelle.

    Certains situent l’origine de ce fromage sur le territoire de l’actuelle Bulgarie ou en Macédoine, mais il semble impossible de l’affirmer concrètement. Dans les œuvres de l’antiquité grecque, on trouve de nombreuses références à un fromage, comme dans le chant IX de l'Odyssée.

    Le cyclope Polyphème passe même pour être un des premiers producteurs de fromage. Après avoir trait ses brebis, il mit le lait dans une outre en peau d’animal et réalisa quelques jours plus tard, que le lait était devenu une masse solide, savoureuse et préservable. Cependant, il est impossible de savoir avec précision à quel type de production il est fait référence ici2. Le fromage caillé en saumure n’est réellement attesté qu’à l’époque byzantine, sous le terme de « prosphatos » (πρόσφατος), et est alors principalement associée à la Crète.

    Un visiteur italien à Candie, en 1494, décrit très clairement son stockage dans la saumure

    Le mot « feta » est un emprunt à l’italien fetta (« tranche ») qui date du XVIIe siècle, et qui est vraisemblablement dû à la façon de couper le fromage en tranches.

    La première mention écrite connue du mot feta date du XIXe siècle, dans le magasin de l’usurier Grec, Stefanos D. Rigas, originaire de l’île de Syros.

    À partir des années 1930, une production de fromages se nommant également « feta » commence à se développer en dehors de Grèce, et plus particulièrement, après les années 1960, avec l’apparition d’une importante industrie de la « feta » au Danemark, en France et en Allemagne.

    À la fin du XXe siècle, les fromages s’assimilant à la feta sont produits dans le monde entier, de l’Iran à l’Australie en passant par l’Afrique de l’Est10. Le mot « feta » est protégé pour la première fois par une convention signée le 20 juin 1972 entre la République d’Autriche et le Royaume de Grèce ; convention qui vise à protéger les indications de provenance, d’origine et les appellations des produits agricoles, artisanaux et industriels. Dans cette convention, il n’est pas précisé à partir de quel type de lait la feta peut être produite.

    En 1981, quand la Grèce entre dans la Communauté Européenne, le nom feta n’est pas protégé par la loi. Entre 1987 et 1994, la Grèce adopte des lois à portée nationale permettant de réguler la production et la vente de la Feta. Ces lois excluent le recours au lait de vache pour produire la feta, et définissent des zones géographiques de production de la feta2. À partir de 1994 s’engage une bataille juridique en Europe pour déterminer si l’appellation feta peut être protégée ou si elle est au contraire devenue générique. Une décision définitive en faveur de la protection de l’appellation feta est finalement prise en 2002, qui accorde à la Grèce la protection de l’appellation feta et fixe les règles permettant d’obtenir cette appellation.

     

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  • http://www.amb-grece.fr/grece/ouzo.h4.jpgL'Ouzo

    Disent les grecs quand ils veulent se relaxer, fêter un événement, sceller une amitié où une réconciliation.

    L'ouzo, synonyme de la détente, est l'apéritif national grec, très connu à l'étranger, parce qu'il est lié avec le soleil, le bord de l'eau, les petits mezzés (amuse-gueule) qu'on mange avec.

    C´est une boisson à base d'anis et d´alcool neutre et de divers ingrédients ajoutés, selon le goût et le secret du fabriquant.

    Parmi ses ingrédients il y a de l´anis, de la muscade, du fenouil, de la cardamome, de la cannelle, du coriandre entre autres.

    La préparation est calculée avec précision, suivant la tradition. Le mélange des aromates macérés dans l´alcool blanc (un minimum de 20% doit provenir de la distillation des raisins) est habituellement distillé dans des pots traditionnels de cuivre. Il est ensuite placé et mélangé avec de l´alcool pur et dilué avec de l´eau déminéralisée dans des barils pour harmoniser tous les arômes.

     

    L'histoire de l'ouzo est incertaine.

    Ce qui est sur c'est qu'il était connu en Asie Mineure sous l'Empire Ottoman et s'est répandu en Grèce avec l'arrivée des réfugiés grecs au début du 20ème siècle. La production s'est concentrée d'abord là où il y avait beaucoup de réfugiés, comme l'île de Lesvos et Thessalonique.

    Elle s'est vite étendue dans toute la Grèce. Mais Lesvos, et surtout la petite ville de Plomari, est considérée comme la capitale de l'ouzo en Grèce. L'origine du mot ouzo est aussi incertaine. Le plus probable est qu'il provient du mot turc "uzum" (grappe de raisin).

    De toute façon, l'ouzo est vite devenu populaire en Grèce et depuis 1989 le nom est protégé.

    La réglementation européenne stipule que l´ouzo doit impérativement être fabriqué en Grèce pour avoir droit à sa dénomination.

    Parfois on confond l'ouzo avec le tsipouro ou la tsikoudia, qui sont aussi très à la mode en Grèce.

    Ca se ressemble parfois, surtout quand on y ajoute de l'anis. Mais tsipouro et tsikoudia sont pour 100% distillés à partir de résidus de raisins tandis que l'ouzo est fabriqué à base d'alcool neutre.

    L'ouzo est incolore et devient blanc au contact de l'eau. Le pourcentage en alcool est autour de 40 degrés.

    Il est servi accompagné d'eau et de glaçons.

    Mais la façon dont on boit l'ouzo est une petite cérémonie, comme la cérémonie du thé japonaise où chacun a sa façon de faire, on ne prépare jamais l'ouzo d'une autre personne! Avec ou sans glaçons, avec ou sans eau, combien d'eau et de quelle température, quel genre de mezzé. Même la densité de la blancheur, quand on y ajoute de l'eau, est commentée.

    Chacun a ses habitudes et désapprouve les habitudes des autres ("tu ne sais pas boire de l'ouzo toi !"). C'est une petite pièce de théâtre qu'on aime bien jouer en Grèce, parce qu'elle fait partie du coté agréable de la vie.

    L'ouzo est toujours servi avec une myriade de petits mets "mezedes", "mezedopolio" et "ouzeri" sont des restaurants dédiés à la délicieuse boisson et aux mezedes.

    Le cérémonial veut que l'on commence la dégustation par les mets aux goûts plus légers pour aller crescendo vers le piquant. Par exemple, des aliments plus natures comme les olives, le fromage et les sardines salées puis viennent des mets plus cuisinés, plus forts en goût et en épices.

    Au début, l'ouzo est consommé plus dilué et au fur et à mesure que les saveurs des plats s'intensifient l'ouzo se déguste de plus en plus pur.

    Traditionnellement, les grecs dînent en compagnie, de longues discussions animées émaillent le repas. Le service s'effectue différemment, les salades, mézes et plats sont apportés et disposés au milieu de la table, chaque convive pioche selon ses goûts et sa fantaisie dans les assiettes bien garnies.

    Les gorgées d'ouzo qui accompagnent le repas servent à donner du relief aux mets mais aussi à rafraîchir le palais du convive pour les plats plus corsés.

    Un producteur respecté d'ouzo a émis cette hypothèse, tout ce qui nage est un combat facile pour l'ouzo tandis que ce qui marche ou rampe est à portée des spiritueux à base de raisin.

    La simplicité des mets révèle la saveur délicate de l'ouzo, des olives, des légumes au vinaigre, quelques tranches de tomates et de concombres simplement salés, quelques cubes de fromage et des anchois vous offriront un voyage inoubliable au pays de l'ouzo.

    Mais il existe de nombreuses préparations et variations autour de l'ouzo à travers la Grèce, par exemple au Pirée il est accompagné de bleu, dans le sud du Péloponnèse dans la région de Mani il est servi avec des pois chiches grillés.

    A Kalamata, les connaisseurs mettent un morceau de pastelli, barre sucrée à base de sésame, dans leur verre d'ouzo.

    Sur l'île de Kalymnos, on peut consommer ce que l'on appelle ouzoxtapodo, brochette de poulpe grillé trempée dans un verre d'ouzo allongé d'eau.

    Pour accompagner agréablement l'ouzo, les aliments frits et riches en acidité, plats à base de tomates, sont une excellente option.

    Les sardines salées sont un mets de choix pour accompagner le délicat breuvage.

    Un bon ouzo et une belle palette de mezedes seront les garants de l'apothéose d'une belle journée typique d'été grec!!!

    à consommer avec modération bien entendu!

     

    Stin ygeia sas!!!

    A votre santé!!!

    Ouzo Barbayannis

    http://www.amb-grece.fr/grece/ouzo.htm

     

    http://puhmixer.files.wordpress.com/2008/03/ouzo.jpg

    tous les jours c'est notre petit apero du jour, c'est rien que des plantes si vous avez bien lu ......Hihihi ....

     

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